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En 2022, le Lush Prize a fêté ses 10 ans. Les développements que nous avons observés dans le domaine de la science et de l’innovation sur cette période sont colossaux, mais il reste beaucoup de travail à accomplir pour mettre fin une fois pour toute aux tests sur les animaux.
DEPUIS 2012
L’idée du Lush Prize est né de la frustration de l’équipe fondatrice de Lush face à la nature si ancrée des tests sur les animaux, et au fait que l’adoption généralisée de méthodes alternatives sans cruauté prenait trop de temps. Une idée leur est alors venue : créer un fonds annuel de 250 000 £ (environ 290 000 €) qui servirait à financer des initiatives visant à mettre fin à l’expérimentation animale, sous forme de récompenses à un prix – le Lush Prize !
Le Lush Prize a été lancé en partenariat avec la coopérative Ethical Consumer en 2012, devenant ainsi le plus important prix dans le domaine des alternatives à l’expérimentation animale. En 2018, le Lush Prize a évolué pour devenir un Prix bisannuel.
En tant que prix réellement international, le Lush Prize a permis de soutenir des scientifiques et activistes dans des pays du monde entier, dont la Chine, le Kenya, l’Iran, l’Ukraine, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, les États-Unis et plusieurs pays d’Europe. Avec le Lush Prize, Lush souhaite récompenser les initiatives les plus progressives dans ce domaine, pour assurer que la recherche sans expérimentation animale puisse continuer avec des effets aussi conséquents et positifs que possible. Pour ce faire, nous récompensons des projets répartis sur cinq catégories :
- Les Prix Science et Jeunes chercheur·euse·s récompensent les recherches consacrées au développement d’alternatives aux tests sur les animaux.
- Le Prix Formation récompense des projets visant à former des scientifiques et organismes législatifs ou régulateurs à des méthodes de tests sans recours aux animaux.
- Les Prix Sensibilisation du public et Lobbying récompensent les initiatives visant à continuer de faire pression pour assurer que les réglementations sont appropriées et retravaillées pour refléter les avancées dans la toxicologie du 21ème siècle.
En plus de ces cinq catégories, si nous identifions une avancée majeure dans le domaine de la toxicologie du 21ème siècle (le domaine qui laisse le plus espérer des découvertes révolutionnaires qui mèneront au remplacement des tests sur les animaux par des méthodes alternatives), nous pouvoir décerner à ce projet un Prix Black Box, indépendant des autres catégories de prix. Le montant de ce Prix Black Box peut être inférieur ou égal au fonds total du Lush Prize. Le premier Prix Black Box a été décerné en 2015.
En 2022, le Prix de reconnaissance (sans récompense financière) pour Réalisation politique majeure a été lancé. En é024, nous avons aussi lancé un nouveau Prix de reconnaissance, pour Collaboration scientifique majeure.
- Collaboration scientifique majeure : Récompense les collaborations internationales cherchant à développer des techniques et démarches sans tests sur les animaux de façon plus large et sur un plus long terme.
- Réalisation politique : Récompense les élu·e·s politiques, à quelque niveau que ce soit et dans quelque pays que ce soit, ayant réalisé une contribution majeure pour mettre fin aux tests sur les animaux et à la recherche qui emploie des tests sur les animaux, ou les remplacer.
Pour en savoir plus sur le Lush Prize, rendez-vous sur le site officiel ou sur son Twitter.
Les projets lauréats des précédentes éditions du Lush Prize
Lobbying
Collaboration scientifique majeure
Sensibilisation du public
Réalisation politique
Science
Formation
Jeunes chercheur·euse·s
Prix Andrew Tyler
Lobbying
Sensibilisation du public
Science
Formation
Jeunes chercheur·euse·s
Prix Andrew Tyler
Nouveau : Réalisations politiques
Lobbying
Sensibilisation du public
Science
Formation
Jeunes chercheur·euse·s
Andrew Tyler Award
Lobbying
Sensibilisation du public
Science
Formation
Jeunes chercheur·euse·s
Andrew Tyler Award
2012
Lors de sa toute première édition, le Lush Prize 2012 a récompensé 13 merveilleux projets.
Prix Lobbying – 3 projets lauréats
Prix Sensibilisation du public – 3 projets lauréats
Prix Science – 1 projet lauréat
Prix Formation – 2 projets lauréats
Prix Jeunes chercheur·euse·s – 4 projets lauréats
Cliquez ici pour découvrir ce qu’on fait nos lauréat·e·s depuis !
2013
Pour sa deuxième édition, le Lush Prize a vu une augmentation de 40% dans les projets scientifiques nominés. En 2013, nous avons récompensé 12 merveilleux projets lauréats, qui ont partagé un fonds total de £250 000, plus un Prix Spécial.
Les projets lauréats incluent des chercheur·euse·s en universités, de Cardiff à Innsbruck, ainsi que des groupes militants des États-Unis et de Suède.
Prix Lobbying – 2 projets lauréats
Prix Sensibilisation du public – 2 projets lauréats
Prix Science – 2 projets lauréats
Prix Formation – 2 projets lauréats
Prix Jeunes chercheur·euse·s – 4 projets lauréats
Prix Spécial – 1 projet récompensé
Cliquez ici pour en savoir plus sur les projets lauréats 2013.
2014
2015
En plus d’un fonds de £200 000 partagé entre les lauréats des catégories Lobbying, Formation, Sensibilisation du public, Science et Jeunes chercheur·euse·s, cette année, le jury du Lush Prize 2015 a décidé de décerner son tout premier Prix Black Box représentant à un projet ayant été le premier à identifier la première “voie de toxicité humaine”.
Cliquez ici pour en savoir plus sur tous les projets lauréats et projets nominés en 2015.
PRIX BLACK BOX
Récompense des avancées majeures dans la recherche sur les voies de toxicité chez l’être humain.
Le jury du Lush Prize croit que toute avancée relative à l’identification d’une « voie de sensibilisation cutanée » marque un moment clé vers un avenir où la science moléculaire supérieure aura remplacé la technologie des tests sur les animaux en laboratoire, qui est à la fois ancienne, imprécise et cruelle. Le Prix Black Box récompense les essais conduits pour identifier une « voie de sensibilisation cutanée » et a été partagé entre cinq projets lauréats.
£150 000 : Programme Adverse Outcome Pathway de l’OCDE, France
Ce programme, dirigé par Bob Diderich, englobe différentes activités dont :
- l’identification de méthodes de tests sans recours aux animaux, candidates pour devenir de nouvelles normes internationales ;
- la gestion d’une ‘Base de données AOP’, une plateforme web destinée à rassembler toutes les connaissances sur les effets nocifs potentiels des substances chimiques.
L’OCDE est une organisation basée à Paris qui se présente comme “un forum et un centre de connaissances uniques“.
£25 000 : David Basketter, Royaume-Uni
David est un chercheur britannique qui a publié plus de 300 publications scientifiques sur la sensibilisation cutanée, faisant ainsi le lien entre l’industrie et la recherche académique.
Il s’est particulièrement concentré sur comment prédire si un produit chimique causera une allergie de par sa structure moléculaire, et a également fait partie du conseil d’importants groupes européens consacrés aux tests sans recours aux animaux.
£25 000 : Frank Gerberick, États-Unis
Les recherches du Dr Gerberick se concentrent principalement sur le domaine des allergies cutanées, avec à son actif plus de 170 publications. Il est également co-auteur du livre ‘Toxicology of Contact Dermatitis’.
Son laboratoire à Procter & Gamble, basé aux États-Unis, a développé l’une des premières méthodes de tests sans recours aux animaux utilisées à grande échelle (la méthode DPRA) pour prédire la toxicologie au premier stage de la voie de sensibilisation cutanée.
£25 000 : Andreas Natsch / Roger Emter, Suisse
Andreas Natsch et son collègue Roger Emter ont dirigé le développement de la seconde méthode de test sans animaux pour prédire de façon fiable la toxicité sur la voie de sensibilisation cutanée.
Leur méthode, appelée ‘KeratinoSens’, développée dans les laboratoires Givaudan en Suisse, utilise une lignée cellulaire humaine dans un tube à essai et y recherche un type particulier de signalement de gènes.
£25 000 : Terry Schultz, États-Unis
Terry est professeur émérite à l’University of Tennessee, où il dirige le Biological Activity Testing and Modelling Laboratory.
Son travail se concentre sur les méthodes alternatives aux tests sur les animaux pour les produits chimiques, et sur la construction de bases de données informatiques compilant les résultats pour aider à prédire les prochains.
Il a joué un rôle clé dans les recherches de l’OCDE pour une publication intitulée ‘The Adverse Outcome Pathway for Skin Sensitisation Initiated by Covalent Binding to Proteins.’
2016
2017
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