mūsae dédramatise et démocratise la santé mentale
Nos articles Soapbox nous permettent de donner la parole à des associations expertes des combats qui nous tiennent à cœur, via des articles originaux écrits par ces associations. Nous ne modifions jamais les textes qui nous sont fournis, pour laisser une entière indépendance à l’association et ne pas dénaturer son message (nous nous contentons d’ajouter, si nécessaire, des notes d’explication). Dans cet article, nous donnons la parole au média mūsae, avec qui nous avons organisé une journée et une soirée 100% santé mentale le 21 avril 2023.
1) Pourquoi avoir choisi le sujet de la santé mentale ?
Le COVID-19 a catalysé la détresse psychologique des jeunes générations. En France, 70 % des étudiant·e·s se considèrent en mal-être psychologique et 36% ont des idées suicidaires*.
Cependant déjà avant la pandémie, 1 jeune sur 2* affirmait que la société jouait un rôle essentiel sur leur santé mentale. Mais iels n’osaient pas en parler car ils n’avaient pas l’écrin pour le faire. Le COVID-19 a certes fragilisé la santé mentale des jeunes générations, il a aussi mis un coup de projecteur sur un besoin qui était déjà présent : libérer la parole et l’écoute sur ce sujet.
Pourquoi ? Car la santé mentale en France a été pendant trop longtemps taboue, stigmatisée, anxiogène et invisibilisée.
Or elle est tout aussi importante que la santé physique. L’Organisation Mondiale de la Santé nous rappelle qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. Être en bonne santé, c’est être en bonne santé physique et mentale.
Chiffres clefs :
- 1 Européen sur 4 est touché par des troubles psychiques au cours de sa vie.
- 15 % des 10-20 ans ont besoin de suivi ou de soin.*
- En 2021, 20,2% des 18/25 ans ont connu un épisode dépressif caractérisé au cours des derniers mois.
Nous avons tou·te·s une santé mentale. Elle est partout tout le temps, dans notre quotidien, dans notre vie étudiante, dans notre vie professionnelle…
Depuis quelques années, de plus en plus de voix s’élèvent pour lever les tabous sur la santé mentale. Que ce soit dans le monde associatif, artistique, sportif ou politique. mūsae porte ses voix pour donner une vision positive du sujet.
2) Comment définiriez-vous la santé mentale ?
La santé mentale n’est pas uniquement liée à des pathologies lourdes même si elles sont bien sûr à prendre en compte. C’est aussi ce qu’on ne perçoit pas à l’œil nu : les sources d’anxiété du quotidien, les crises d’angoisse, les fausses croyances qui nous bloquent etc..… Autant de freins impalpables qui peuvent être à l’origine des grands maux de nos sociétés actuelles comme le racisme, la peur de l’Autre, l’intolérance, l’isolement social.
La santé mentale joue un rôle pour le collectif. Ce n’est pas qu’une affaire personnelle. Quand tu es bien avec toi-même, tu es bien avec les Autres. C’est pourquoi la santé mentale est l’objectif numéro 3 des Objectifs Développement Durables de l’ONU. Le bien-être psychologique est un levier majeur de l’inclusion sociale.
3) Quel est l’angle éditorial qui fait la particularité de mūsae sur ce sujet ?
mūsae est un média de société pour refléter tous les aspects qui font la particularité de la santé mentale. Il s’appuie sur les regards croisés d’expert·e·s universitaires, psychologues, thérapeutes, d’artistes, de sportif·ve·s, d’associations et du grand public.
La tonalité éditoriale se veut résolument positive et accessible pour apporter un regard décomplexé et constructif sur la santé mentale.
Chacun des formats a un objectif spécifique :
- La newsletter parle de fait de société à l’aune de la santé mentale avec des sujets aussi variés que l’éco-anxiété, la diet culture, les apps de rencontre, l’engagement, le travail etc…
- Le podcast mūsae stories propose des conversations intimistes avec des personnalités qui font bouger les lignes de la santé mentale.
- Le podcast la Zone Grise est un talk entre Laure Roussel, thérapeute et Christelle Tissot, la fondatrice de mūsae, pour informer et ouvrir des perspectives sur toutes ces émotions, comportements et usages qui ne sont pas diagnostiqués comme des troubles psychiques mais qui à force de mauvais usage peuvent impacter négativement notre santé mentale.
- Les réseaux sociaux proposent quant à eux des contenus éducatifs sur le sujet.
4) Pourquoi êtes-vous une association ?
Car selon nous loin d’être individualiste la santé mentale est un enjeu citoyen et de santé publique. Prendre soin de la santé mentale c’est :
- Permettre à chacun·e de se réaliser
- Tisser à nouveau le lien social
- Promettre un avenir plus durable
Pour affirmer ce point de vue, nous avons choisi de nous constituer en association et proposer :
➡ Des formules d’adhésion qui donneront la possibilité de participer à des décisions stratégiques du média.
➡ Un guide ressources
➡ Des événements pour créer des rencontres avec des professionnel·le·s de santé mentale mais aussi des artistes, des sportifs, des entrepreneur·ses et vous.
Notre objectif : construire ensemble un mouvement culturel engagé sur la santé mentale.
5) Comment nous soutenir ?
Il y a plusieurs manières.
- La plus simple est de vous abonner à un ou plusieurs de nos contenus. Vous avez tout ici : https://musae-tomorrow.com/
- Que vous soyez lecteur·ices ou auditeur·ices de la même première heure ou fraîchement arrivé·e·s, vous pouvez donner votre avis sur nos contenus, vos envies pour la suite en répondant à notre étude d’audience qui est ici .
- Vous pouvez nous faire un don juste là.
- Vous pouvez devenir adhérent de l’association. Écrivez-nous ici, on vous dira tout.
12:11