Protégeons les renards avec l’ASPAS !
La vie est dure pour le renard en France… Cet adorable canidé à peine plus gros qu’un chat y est persécuté 12 mois sur 12. En cause, son statut de gibier pendant la saison de la chasse, mais aussi celui « d’espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (anciennement appelé « nuisible »), qui autorise son abattage tout le reste de l’année… Du 8 au 22 septembre, avec l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Lush vous invite à participer à la défense des renards en France (en ligne et dans nos boutiques).
Renards : nuisibles, vraiment ?!
Comme tout être vivant, le renard est un être sensible ; maillon essentiel de la chaîne alimentaire, il participe naturellement à la protection des cultures, à l’assainissement des campagnes, et bien sûr à la bonne santé de son écosystème. C’est aussi un personnage très apprécié dans nos légendes, chansons et autres fables !
Pourtant, le renard est classé en France sur la liste des espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » (anciennement appelées espèces « nuisibles »). Cela signifie qu’en plus de la saison de la chasse en France, où le renard est officiellement considéré comme « chassable » de début juin à fin février, les renards peuvent en fait être tués toute l’année sans limite de nombre (soit abattus, soit victimes d’autres pratiques cruelles comme le déterrage ou le piégeage).
renards sont massacrés chaque année en France.
Comment puis-je aider à protéger les renards ?
Du 8 au 22 septembre, nous joignons nos efforts à ceux de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) dans le cadre de la campagne Protégeons les renards !
Sur cette période, nous vous invitons à signer la pétition de l’ASPAS pour le retrait du renard de la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », à un moment charnière où cette classification est réexaminée par le gouvernement français.
Vous retrouverez en vitrine de toutes nos boutiques en France une affiche avec un QR code qui vous mènera directement vers cette pétition.
Pendant cette campagne, vous pourrez aussi acheter, en ligne et dans toutes nos boutiques en France (vérifier la disponibilité*), l’adorable Bombe de bain Sauvons les renards destinée à récolter des fonds pour soutenir les actions de l’ASPAS en faveur de la réhabilitation des renards : procédures judiciaires pour lutter contre les abattages cruels et injustifiés, actions de sensibilisation auprès du grand public et des politiques, acquisition d’espaces naturels sans chasse.
(*Produit vendu en fonction des stocks disponibles ; les dates d’arrivée de la Bombe de bain en boutique sont susceptibles de varier, aussi n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre boutique préférée pour savoir si la Bombe de bain est disponible !)
Enfin, n’hésitez pas à partager votre soutien pour cette campagne sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag dédié : #RenardsNuisiblesVraiment
Aidez l’ASPAS à protéger les renards en signant la pétition et en achetant la Bombe de bain Sauvons les renards !
signatures déjà… Portons ce nombre à 1 million !
Enregistrée en préfecture en 1983, l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) est une association reconnue d’utilité publique qui donne la voix à la faune sauvage.
L’association se bat pour protéger le vivant aux travers de nombreuses actions :
- Protéger des espèces mal-aimées comme le renard ou le blaireau et faire respecter et évoluer les lois de protection de la nature par l’action juridique ;
- Préserver des habitats et des espèces fragilisés par le plus haut niveau de protection de France en rendant à la nature sauvage des territoires par l’acquisition foncière (Réserves de Vie Sauvage®) ;
- Sensibiliser et mobiliser les citoyen·ne·s
Aujourd’hui, l’ASPAS continue de donner la voix aux animaux sauvages grâce à ses actions et sa sensibilisation du grand public.
“ L’ASPAS, qui a accumulé de nombreuses victoires pour les renards devant les tribunaux, se bat pour leur réhabilitation, afin qu’ils ne soient plus considérés comme des « nuisibles ».” – Madline RUBIN, directrice de l’ASPAS
En 2019, Lush et l’ASPAS ont mené une campagne de sensibilisation contre le déterrage du blaireau en France, afin de dénoncer cette pratique cruelle et demander son interdiction. Aujourd’hui, nous avons l’honneur de soutenir l’ASPAS dans le cadre de cette nouvelle campagne au profit du renard, animal emblème que l’association porte fièrement sur son logo, pour représenter son combat en faveur des animaux sauvages depuis 40 ans.
Dès 1988 , 90 à 96 départements français classaient chaque année le renard sur la liste des espèces “nuisibles”. Depuis la réforme de 2012, 90 à 96 départements français classent désormais tous les trois ans le renard sur la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » ( nouvelle dénomination établie depuis la Loi Biodiversité en 2016). Légalement, quatre raisons peuvent être invoquées :
- L’intérêt de la santé et de la sécurité publiques,
- La protection de la flore et de la faune,
- La prévention des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles,
- La prévention des dommages importants à d’autres formes de propriété.
Ces motifs sont surtout des prétextes pour prolonger les périodes de chasse et « préserver » les animaux tout juste sortis d’élevage (faisans, perdrix, etc.) relâchés dans la nature pour agrémenter de futures parties de chasse. Ces animaux élevés dans ce but sont totalement inadaptés à la vie sauvage, et sont donc des proies faciles pour les prédateurs, en plus d’être des cibles idéales pour la chasse. Pourtant, aucune étude ne démontre que l’abattage des renards garantit un maintien de ce « petit gibier » : ce maintien dépend surtout de la qualité des habitats naturels.
Dans les faits, le renard limite plutôt la propagation des maladies (comme la maladie de Lyme), contribue à la santé de son écosystème et assainit nos campagnes en participant à l’élimination des animaux malades.
La réponse est tristement simple : toute l’année.
Le renard est classé parmi les animaux chassables en France : il est donc menacé par la chasse à tir, la chasse à courre, la vénerie sous terre pendant toute la saison de la chasse.
De plus, le renard peut être tué toute l’année par tir, piégeage et déterrage dans les départements où il est classé « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (c’est-à-dire presque tous…).
Outre ses persécutions par la chasse, le piégeage et les battues administratives, le renard est aussi menacé par d’autres activités humaines, notamment le trafic routier, la présence de matières toxiques dans son environnement (pesticides par exemple) et la transformation de son habitat naturel de prédilection (malgré son importante capacité à s’adapter).
Le risque de surpopulation est un argument souvent avancé par les détracteurs des renards ; pourtant, au Luxembourg et à Genève où la chasse du renard est interdite, aucune surpopulation n’est à déplorer.
Pour justifier leur traque toute l’année, le renard est aussi accusé d’être principal vecteur de l’échinococcose alvéolaire, une maladie très rare chez les humains. Une étude a pourtant démontré que la destruction des renards était inutile pour lutter contre cette maladie, voire qu’elle favorisait sa progression. Les solutions efficaces et non meurtrières sont simples : vermifuger ses animaux domestiques et ne pas manipuler de corps ou d’excréments de renards malades.
Enfin, même si le renard est accusé de présenter un danger pour les poulaillers, il suffit de clôtures parfaitement hermétiques pour l’empêcher d’y pénétrer : un moyen bien plus pacifique que l’abattage ou le piégeage.
Références →
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